• Cette histoire n’a pour but, que d’éclairer ceux et celles qui pense que la vie n’est pas importante… Il paraît que la mort nous viens tous d’une manière différente et que parfois, elle peut-être aussi belle que la silhouette d’une femme dénudé… Il parait aussi qu’avant de mourir nous voyons notre vie défiler devant nous. C’est vrai, même pour les aveugles. Je me suis longtemps questionné sur ce sujet, et un soir, la réponse vain elle même me chercher. J’ai vus de mes propres yeux cette chose que tout le monde appelle la Mort. Et si je suis encore ici pour vous raconter cette histoire, c’est que j’ai réussi à prouver que même elle, ne peut rien contre la volonté de vivre. Je commence donc… J’écris…

    C’était il y a fort longtemps… Je pense que je devais être âgé de 19 ans. J’avais fuis la guerre qui rageait dans mon pays et étais partis seul sur mon destrier en espérant vivre des jours meilleurs. Je me souviens, c’était lors d’une rude nuit d’hiver. Je sais… Ma place était avec les autres chevaliers dans les premières lignes de la bataille… Mais à quoi bon se battre pour une cause qui a tué ma belle… Maintenant que je n’avais plus aucune raison de me battre ni même de vivre, plus rien n’avait d’importance pour moi.

    J’avais donc chevauché pendant des heures, des heures qui semblaient équivaloir des journées… Les tempêtes et les rafales de neiges me glaçaient le sang dans tout mon être et ma monture commençait déjà à s’épuiser. Je ne savais pas pourquoi ni ou je devais aller, mais je devais continuer ma route… Je ne tenais pas à me retrouver seul sur cette route assombrie par la nuit, alors je mis pied à terre et j’aida mon fidèle à continuer. Et nous marchâmes… encore et encore… Quand soudain, je vis une dame. Elle était belle, semblant venir du ciel pour moi, pour me consoler de mes pertes et de mes douleurs… L’endroit soudain, devint étrange. Je sentis mon fardeau disparaître, mes épaules ne me faisaient plus mal et ma vision était tout d’un coup plus limpide. Puis après un moment d’observation, je décidais d’aller vers la dame, qui se tenait près d’un lac curieusement dégelé et rempli d’eau claire. Elle semblait laver des vêtements…

    Je m’avançais donc vers elle avec mon fidèle. Je m’agenouillas près d’elle et lui demanda ce qu’elle faisait dehors par ce temps. Ceci dit, je remarquais qu’il n’y avait aucune maison près de ce lieu… Alors je lui demandais, curieux, ou elle demeurait. Elle ne répondit à aucune de mes questions… J’insista. Je lui demandais ensuite si elle voulait se réchauffer. Aucune réponse sans suivis. Elle était pourtant mal vêtit pour le temps qu’il faisait cette nuit là. Je me souviens, elle ne me regarda aucune secondes tout le temps que je passa avec elle à essayer de comprendre… Puis vain cette observation de ma part… Je remarquais que les vêtements qu’elle était en train de lessiver étaient tâché de sang… Je me dis alors qu’elle était peut-être en deuil et qu’elle était en état de choc probablement. Mais ce qui m’attendait était tout autre…

    La demoiselle, jeune et aussi belle que dans les contes de fées, se retourna finalement vers moi quand je lui demanda à qui étaient ces vêtements maculé de sang. Elle semblait venir d’un autre monde… Timide, douce, belle… Elle me répondit de la façon la plus plaisante mais froidement possible… « Mais… mais Sir, ne soyez pas sévère avec moi Sir… Je fais de mon mieux. » Je ne compris pas ce qu’elle tentait de me dire. Elle se retourna vers moi sur ses genoux gelés et serra les vêtements encore humides contre son corps. Je ne su quoi faire… Puis elle se mise à verser quelques larmes. J’étais paralysé. « Sir, je vous en supplie, ayez pitié de moi… Je ne fais que lessiver et je souffre énormément. J’ai mal et j’ai peur. Je suis seule au monde… Soyez clément avec moi Sir… » Puis je tentais de répondre… « Mais pourquoi avez vous si peur de moi demoiselle? » Elle ne sembla même pas m’entendre… « Dites moi demoiselle, qui cause tant de souffrance dans votre être?.. Et aller vous me dire à qui appartienne ces vêtements bon sang?! » Puis soudainement j’eu un frisson de peur qui envahi tout mon être. « Mais Sir… Ce sont vos vêtements! » C’était mes vêtements. C’était vrai, c’était ceux que je portaient à ce moment là. Mais je savais que cela était impossible… J’avais déjà entendue auparavant des histoires racontant que la mort pouvait avoir différente forme tout dépendant de l’alignement de l’esprit et que une fois croisée, celui qui devait partir, mourrait avant le prochain levé de soleil. Je me souvins alors que je n’avais plus froid et que je n’avais plus mal aux épaules… Étais-je mort? Je ne pouvais y croire… Mais je savais que la chose qui se trouvait devant moi à ce moment là, était la mort elle même. Sans doute devait-elle me trouver honorable pour m’apparaître dans une si belle forme. Mais j’étais un déserteur de guerre…

    J’avais peur, peur de l’inconnue, j’avais peur… de la mort. Elle étira les bras et me présenta mes vêtements, ou du moins, ce qui semblait être mes vêtements. Je trébuchai vers l’arrière en tentant de me lever. Puis elle se dressa devant moi… Son visage si doux, était maintenant devenu froid et dégageait un sentiment de peur chez moi que je ne pouvais contrôler. « Partez. » me dit-elle… « Partez et ne regardez jamais derrière vous. »… Que pouvais-je bien faire d’autre? Je pris mon fidèle et le fit chevaucher le plus vite et loin possible de ce lieu maudit.

    Mais où pouvais-je bien aller? La légende était-elle vraie? Es-ce que j’allais mourir avant le prochain lever de soleil? Mon esprit était confus… Je voyageais pendant presque une chandelle et trouva sur mon chemin une petite auberge, je ne devais pas m’endormir avant d’avoir compris ce qui c’était passé, mais je devais me reposer… Je laissais mon destrier à l’extérieur et poussa la porte de la petite auberge. Je ne m’étonnais pas de l’absence d’hommes dans l’endroit car sans doute ils étaient à la guerre. Il y avait donc quatre femmes à l’intérieur, trois clientes assises à une même table et l’aubergiste, qui était derrière son comptoir et attendait que je m’approche. À mesure que je m’avançais dans la pièce, je sentais les regards des autres me persécuter… Je sentais que les déserteurs n’étaient pas les bienvenues ici… « De l’eau je vous pris… » Je tentais malgré tout de garder la tête haute. Elle me servit finalement mon breuvage et alla continuer son ménage. Je décidais de prendre place à une table dans la pièce et médita sur la demoiselle du lac. C’était silencieux, mis appart le bruit de la tempête à l’extérieur, aucun bruit ne volait dans l’air. J’avais peine à croire ce qui ce passait. C’est pourquoi je devais y retourner. Je refusais l’idée de mettre mon destin entre les mains de la mort sans que je puisse y changer quelque chose. Je me levais donc dans un saut et retourna sur mon destrier. La tempête faisait toujours rage dehors mais cela n’allait pas m’arrêter. J’étais fin près à y retourner… Mais ma course fût arrêté par une des femmes qui était à l’intérieur de l’auberge plus tôt. Elle se mis à travers mon chemin me faisant signe de m’arrêter et me dit ceci… « Partez et ne regardez jamais derrière vous… Ne regardez jamais derrière vous… » Un frisson d’horreur parcoura alors tout mon être. Ces mêmes paroles qui furent répété à cet instant étaient celles de ce que je croyais être la mort plus tôt… « Je dois y retourner, écartez vous de mon chemin. » Lui dis-je. Étrangement elle n’insista pas et se poussa du chemin. Je regardais alors devant moi… La forêt semblait différente… Maintenant si sombre et si terrifiante… Pourquoi avais-je peur? J’étais encore plus confus… « Qui êtes vous? Et d’où connaissez vous ces paroles ? » Lui demandais-je. Elle s’approcha de moi… « Je vous attends à l’intérieur… » Froide et autoritaire, elle retourna à l’intérieur. Non, je ne pouvais l’accepter… Je décidais encore une fois de fuir.

    Je partis en direction opposée d’où je venais et décida de fuir toute cette histoire. Je chevauchai pendant quelques minutes… Puis la forêt me sembla soudainement familière. Étais-je dans un endroit que je connaissais? Je vis une lumière au loin à travers les arbres et la tempête et je décida d’aller la rejoindre. Plus j’avançais… et plus le désespoir m’envahissait…

    Sur ma route, après presque une chandelle de parcours, je vis une petite auberge. Je laissais mon destrier à l’extérieur et poussa la porte de la petite auberge. À l’intérieur se trouvais quatre femmes J’allais m’asseoir avec elles. Celle qui m’était familière me dit… « Nous vous attendions… » Je répliqua. « Nous ne pouvons retourner en arrière à cause de l’ordre que la Mort nous a donné… et allez en direction opposé, vers dieu, signifierais de fuir, fuir la mort… Mais fuir est un péché… Nous sommes donc voué à rester ici pour… l’éternité? Entre la mort et dieu. Maintenant je comprends pourquoi la légende raconte que ceux qui la vois ne vivent pas jusqu’au lendemain… Ils s’enlèvent la vie quand ils comprennent la triste vérité… » Les trois femmes acquiescèrent d’un signe de tête. Ma volonté de vivre m’empêchait de mettre fin à mes jours. L’aubergiste me servit une chope remplie d’eau. Je vida mon esprit et médita… Soudain, un homme poussa la porte… Il s’empressa de venir nous voir et nous raconta cette histoire incroyable. Puis il nous demanda ce que nous faisions ici… Je lui répondis. « Cette histoire n’a pour but que d’éclairer ceux et celles qui pense que la vie n’est pas importante… J’ai vus de mes propres yeux cette chose que tout le monde appelle la Mort. Et si je suis encore ici pour vous raconter cette histoire, c’est que j’ai réussi à prouver que même elle, ne peut rien contre la volonté de vivre… Je commence donc…